Voyager, se détendre, découvrir de nouveaux endroits, de nouvelles cultures, de beaux hôtels… Quelle merveille ! Encore mieux avec le tourisme durable
De nombreux plans d’action en faveur de la transition écologique ont été adoptés dans les différents territoires européens.
Avec les restrictions de la crise sanitaire, le secteur du tourisme a fortement été ralenti néanmoins, il revient progressivement mais cette fois-ci de façon écoresponsable.
Différentes destinations prisées par les voyageurs venus des quatre coins du monde s’engagent à adopter le tourisme durable dans leur mode de vie. En adoptant ces actions, l'écosystème est protégé et les impacts négatifs sur l’environnement sont minimisés.
Dans le secteur du tourisme l’empreinte carbone est colossale et génère environ 8 % du total des émissions de gaz à effet de serre du monde, de plus, le tourisme est fortement fréquenté à certains endroits et consomme notamment des ressources naturelles, ce qui a des incidences sur les écosystèmes.
En outre, le tourisme connaît un bond en raison du progrès technique et de la mondialisation. Les voyages sont désormais plus atteignables (réserver sur internet, billets moins chers…). D’ici 2030, 1,8 milliard de touristes sont prévus d’après l’Organisation mondiale du tourisme.
Le fait de voyager pourrait être compatible avec le respect de l'environnement, le tourisme durable est une alternative à la limitation des impacts néfastes du tourisme.
Le tourisme durable consiste à prendre en considération les impacts environnementaux, sociaux et économiques tout en assurant aux touristes une expérience remarquable aux visiteurs. Cet outil a pour vocation de restreindre les effets destructeurs sur l’environnement tout en garantissant des bénéfices en termes économiques.
Pour atteindre cet objectif, les destinations touristiques peuvent adopter plusieurs stratégies. Par exemple, elles peuvent encourager le transport en commun ou les modes de transport doux (vélo), réduire la consommation d'énergie et d'eau, promouvoir des pratiques de gestion des déchets durables et sensibiliser les touristes à leur impact sur l'environnement.
Plusieurs destinations touristiques internationales ont commencé à mettre en place diverses pratiques de tourisme durable. En voici quelques exemples ;
Les îles balnéaires, très convoitées par le tourisme se lancent dans le tourisme durable, par exemple Tahiti, désire se positionner en tant que destination dominante dans le tourisme durable, inclusif et authentique d’ici 2027 (FM27). L’île française souhaite durant ces quatre prochaines années préserver et valoriser son patrimoine culturel ainsi que ses ressources naturelles. Elle se recentre sur la qualité des expériences des touristes, tout cela dans l’optique d’insérer le tourisme dans l’économie et l’emploi local.
La ville de Clermont-Ferrand a obtenu la norme Iso 20121 à la faveur de son office de tourisme Clermont Auvergne Tourisme, en effet, la commune aimerait respecter l’environnement et pour cela elle fait appel au « slow tourisme » dans le but d’allier les attentes clients et les exigences de la ville. Le slow tourisme repose sur le fait de voyager tout en préservant l’environnement (différent du tourisme de masse). La ville française cherche ainsi à attirer les touristes mais pas tous au même endroit et au même moment.
Sur le territoire français nous avons également la Normandie qui se place en première destination de gouvernance tourisme durable devant la ville japonaise Oguni Town et Koh Mak située en Thaïlande. Lors du salon du tourisme ITB qui s’est déroulé à Berlin, le 7 mars 2023, le Green Destinations récompensait la Normandie pour son programme dans la catégorie « Gouvernance, Relance, Résilience » consistant à une méthode impactant sa responsabilité sociétale des entreprises (RSE). La ville française aimerait désormais mettre en place des solutions adaptées aux territoires.
La France n’est pas le seul acteur qui souhaite s’engager dans le tourisme durable, dorénavant, l’Europe prend parti à la protection de l’environnement. Nous le voyons grâce au classement établi par l’Echo touristique ;
En première position nous avons Berlin, élément moteur, il est vrai que l’Allemagne dépense à elle seule un quart des émissions de CO2 de l'Union Européenne, cependant, la capitale allemande est reconnue pour ses transports doux et pour de nombreux restaurants avec une « Etoile verte » du guide Michelin.
En seconde place, nous avons la Suède avec la ville de Stockholm qui utilise des transports doux et des hébergements écoresponsables.
Le podium se clôt par Zurich, ville suisse où nous avons une pollution lumineuse assez basse, des ampoules blanches sont favorisées et cela contribue à la diminution du niveau de lumière artificielle.
La quatrième revient à Munich grâce à son engagement dans le tourisme durable avec ses grandes fêtes animées par des automates.
Enfin, Paris, arrive en cinquième position, malgré sa pollution lumineuse relativement haute et au réseau piétonnier peu développer, la capitale française affiche une politique énergétique faible en carbone comparé aux autres pays de l’union européenne. La France utilise majoritairement le nucléaire, énergie non émettrice de carbone.